La négociation annuelle obligatoire (NAO) relative aux salaires effectifs, au temps de travail et au partage de la valeur ajoutée ne manque pas cette année encore de nous surprendre. Cela a été vrai au plan national, mais cela l’est également sur le plan local !
Dès son arrivée l’année dernière, nous savions que François Codet savait faire des additions. En revanche, rien ne nous laissait supposer qu’il était également le roi de l’entourloupe. En laissant supposer en fin d’année dernière aux salariés de la CECAZ qu’ils bénéficieraient avec la paye du mois de janvier 2019 de la « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » de 1 000 € obtenue par les Gilets jaunes, il s’est bien gardé de leur préciser qu’elle ne représenterait qu’un acompte au titre de la rémunération variable. En effet, les exercices 2017 et 2018 étant quasi similaires avec un résultat net de 80 millions d’€ en 2018 (et 44 ETP en moins) comparé aux 83 millions d’€ dégagés en 2017, il savait qu’il conviendrait de distribuer au Personnel un niveau de rémunération variable au moins identique. Or, c’est ce qu’il s’apprête à ne pas faire… En outre, là où il aurait été raisonnable de verser un supplément d’intéressement digne de ce nom, il s’acharne à vouloir majorer de 800 K€ l’enveloppe globale d’une part variable 2018 dont les effets sont déjà inéquitables.