En préambule, M. SAMPIC donne lecture, au nom de la CGT, de la déclaration suivante :
« Après la vague de réductions d’effectifs dans les sièges et la vague de fermetures d’agences dans le réseau des Caisses d’Epargne, le jeu de Monopoly subi par les salariés de Natixis, c’est au tour du réseau des Banques Populaires de faire les frais de la politique destructrice du Groupe, sans compter la remise en cause du temps de travail dans certaines entreprises du Groupe.
Mais de nombreuses questions se posent : quelles sont les motivations des directions, si ce n’est faire de l’argent pour faire de l’argent, sans peser et/ou anticiper les conséquences ? Quid des clientèles, usagers et sociétaires ? Quid de notre responsabilité concernant l’aménagement du territoire ? Quid de la proximité avec nos clients ? A-t-on consulté nos clients pour être certain de transférer des portefeuilles dans telle ou telle agence lors des restructurations réseau. A-t-on estimé la perte de clientèle au profit de la concurrence ?
Tous ces points mis bout à bout ne sont-ils pas responsables de l’insatisfaction client et de l’attrition de nos fonds de commerce ? A-t-on réellement évalué la charge de travail supplémentaire des collègues de ou des agences qui vont récupérer des clientèles, parfois mécontentes d’être mises devant le fait accompli ? Qu’a-t-on prévu pour faire face à cette augmentation de charge de travail ? La CGT défendra les emplois dans BPCE. Le Groupe est en mesure de conserver les emplois. C’est une question de choix stratégique et non des raisons économiques. Les entreprises du Groupe ont bénéficié et bénéficient encore largement du CICE, Pacte de responsabilité et autres avantages fiscaux pour permettre à toutes et à tous de trouver une place dans le Groupe ».