Au sommaire dans ce numéro :
Page 3: Billet d’humeur
Page 4-5: PSG 2014-2017 Des cliques et des claques
Page 6-7: PSG 2014-2017: Plan informatique Groupe, la fracture
Page 8-9: Avis de disparition programmée du Conseiller Commercial
Page 10-11: Allô la lune ? Ici FO ! Plus les choses changent plus elles deviennent identiques
Page 12-13: GPEC
Page 14-15: Salaires
Page 16-17: Retraite supplémentaire
Page 18-19: Prévoyance collective, Salariés handicapés,
Page 20-21: BPCE Mutuelle
Page 22-23: Caisse d’Epargne, La place des salariés
L’Édito
La première année du plan stratégique 2014-2017 vient de s’écouler. S’il en était besoin et quoi que puisse en dire François Pérol, elle confirme les craintes que nous avions exprimées en avant-première dans notre précédent numéro, le n° 19, de notre journal Déclic et des claques, paru en septembre 2013
Offrir aux clients, par exemple, « le meilleur des deux mondes » tel que le brigue le plan « Grandir autrement » suppose la mise en place de nouvelles formes d’organisation du travail ; « NFOT » dans le jargon. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les observatoires de branche étudient en ce moment même « en quoi les nouvelles formes d’organisation du travail liées à la digitalisation ont un impact sur les compétences et les qualifications des salariés dans l’accueil et la relation commerciale actuels et futurs. » Cependant, nos dirigeants n’ont pas attendu leurs conclusions. Ils ont d’ores et déjà décidé de commencer à remplacer les agents d’accueil par des … robots. Il n’en fallait pas plus pour que cela fasse du bruit dans le Landerneau du Groupe BPCE et de considérer que le métier de « conseiller commercial » était en voie de disparition. Près de 6 000 emplois de ce type seraient ainsi sur la sellette dans la Branche des Caisses d’Épargne.
Se réjouir des résultats de l’exercice 2014 sans se projeter sur les années suivantes revient à faire la politique de l’autruche. Or, que ce soit dans le domaine informatique (lire les pages 6 et 7) ou pour les effectifs en général, l’heure du serrage de vis a sonné ! Une illustration figure notamment en pages 4 et 5 sauf que le pilotage par le seul « coefficient d’exploitation » annihile toute vision d’ampleur, aplanit toute complexité, pilonne toute nuance, fait obstacle à toute prise de hauteur et, en définitive, fait perdre tout le monde…
Au cas où nous ne l’aurions pas bien compris, François Pérol ne veut plus revaloriser nos salaires (lire pages 14 et 15). Il faut bien que les salariés payent la baisse tendancielle du PNB, bien que cette dernière provienne essentiellement d’un contexte de taux bas. Pendant ce temps, les travaux continuent, les salariés trinquent au titre de leurs conditions de travail (lire pages 8, 9, 10 11) et certains signent des accords collectifs bidons (lire pages 12, 13 et 19) laissant accroire qu’une forme de dialogue social prospère. Ce n’est hélas pas le cas.
Il est grand temps qu’à l’instar de leurs organisations syndicales, les salariés s’insurgent !
Bruno AGUIRRE
Bruno AGUIRRE
Secrétaire Général du SNP-FO Caisses d’Epargne