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Au sommaire dans ce numéro :

Page 2-3 : RELATIONS SOCIALES
                  Le dossier salaires

Page 4-5 : DOSSIER
                  Les convergences informatiques

Page 6-7 : CONDITIONS DE TRAVAIL
                  Le passage à l’euro

Page 8 :     Et des CLAQUES !
                   Pour Bruno Mettling

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L’Édito

DURA LEX, SED LEX
LA LOI EST DURE, MAIS C’EST LA LOI !

Quand l’on se veut rigoureux pour les autres, il faut savoir l’être également pour soi-même. Il en va ainsi de la cohérence des actes et de l’honnêteté intellectuelle.

Lorsque l’on veut jouer aux matamores de la Loi, encore faut-il s’y entendre quelque peu, l’interprétation des textes étant bien souvent pour les patrons une occasion de ne pas chercher à les appliquer.

En la matière, Bruno Mettling, gagne, a bien des égards, à être connu. En janvier dernier, il nous rappelait avec sa condescendance habituelle en quoi consistait le droit de grève, plus particulièrement pour ce qui concerne les conséquences pécuniaires liées à celui-ci, précisant que « celles-ci seraient appliquées avec toute la rigueur que la loi autorise ». En bref, pas de salaire pour les agents qui avaient osé s’opposer à ses provocations.

Va donc pour la Loi. À Force Ouvrière nous sommes légalistes ! Mais dans ce cas, il convient de l’appliquer à chacun d’entre nous, Bruno Mettling y compris.

Ainsi, un haut fonctionnaire ne peut intégrer une entreprise qu’il a eue sous son contrôle ou sa surveillance au cours des cinq dernières années suivant sa cessation d’activité ou sa mise en disponibilité. Au nom des principes républicains qui nous animent, nous pensons que Bruno Mettling a eu dans le cadre de ses fonctions au cabinet du Ministre des Finances à s’occuper, contrôler, surveiller, soit les Caisses d’épargne, soit l’une de leurs filiales (le Crédit Foncier en l’occurrence). Il ne saurait donc prétendre être membre du directoire de la CNCE et membre du conseil de surveillance du CFF. Sans compter, à l’heure de l’Alliance, ses fonctions précédentes à la Poste dont le sort de ses services financiers devrait être décidé après les élections présidentielles et législatives de l’année prochaine. Au passage, notons pour la petite histoire que notre zélateur aura plus que triplé ses émoluments entre le Ministère et le Directoire de la CNCE.

Loin d’être une peccadille, la situation de Bruno Mettling, pour peu que le Conseil d’État que nous avons saisi la reconnaisse illégale, deviendrait un acte délictueux (prévu et réprimé par l’article 432-13 du Code pénal). C’est donc sans hésitation que FO a été à l’origine, avec la CFTC et SUD, du recours engagé devant le Tribunal Correctionnel de Paris à l’encontre de Bruno Mettling.

Christian VACCARO

Christian VACCARO

Christian VACCARO
Secrétaire Général du SNP-FO Caisses d’Epargne