Skip to main content

Au sommaire dans ce numéro :

Page  3 : A la boutonnière !
Page  4 : Restructurations – BPCE
les choix de François
             Livret A : fortement convoité
             Natixis, une secte ?
             Paiements, sous haute tension
             Crédit Foncier joue au Monopoly
             CEIDF broie des emplois

Page 14 : Négociation collective
Page 16 : Conditions de travail, Activation clientèle, M. Benchmark est un con ! Collabo
Page 20 : Des claques, pour la Logirem
Page 22 : Protection sociale, Une mutuelle ouverte à tous

Téléchargez « DÉCLIC » N°18

L’Édito

Les masques sont en train de tomber à BPCE !

La mise en oeuvre du plan stratégique du Groupe BPCE à l’horizon 2013 fait de plus en plus de dégâts tant en termes de suppressions d’emplois qu’en terme de dégradation constante des conditions de travail des salariés des entreprises qui le composent.

L’unique obsession de François Pérol est clairement les grands équilibres financiers du groupe afin de sauvegarder, puis de promouvoir sa « pépite », Natixis. En effet, il convient de se rappeler qu’entre 2005 et 2007, il était associé-gérant de la banque Rothschild & Cie. À ce titre, il a tenu la main de Philippe Dupont, patron du Groupe Banques Populaires, pendant la création de Natixis, filiale qui a entraîné dans la tourmente ses deux maisons mères. 

Les deux réseaux décentralisés ne sont pour lui que des vaches à lait et il se moque qu’ils soient ou non composés de banques de plein exercice à caractère coopératif. Deux ans d’observation nous auront largement suffi pour confirmer la première impression qu’il nous avait faite lors de notre entrevue du 26 mars 2009.

Quant à Jean-Luc Vergne, directeur général des ressources humaines de BPCE et heureux bénéficiaire d’un cumul emploi/retraite, il passe le plus clair de son temps à amuser la galerie pendant que les salariés triment pour sortir le nouveau Groupe de l’ornière financière dans laquelle leurs dirigeants les ont jetés.

Nous savons bien à quel point l’exercice 2010 du Groupe BPCE a tiré parti d’une courbe des taux particulièrement favorable. Ceci dit, rien ne garantit que nous soyons définitivement tirés d’affaire sur la question de la gestion active des portefeuilles cantonnés(GAPC) que nous a si « gentiment » légué Natixis… Il s’agit tout de même de quelques dizaines de milliards d’euros d’actifs douteux, voire toxiques.

Et puis il y a cette volonté de miser sur l’international, notamment par des investissements minoritaires sur les marchés émergents, en Chine par exemple, alors même que notre dette vis-à-vis de l’État n’est pas effacée et que la GAPC est toujours là et hélas bien là. Se comparer dans ce domaine aux autres groupes bancaires est une gageure fort mal à propos à laquelle François Pérol ferait bien de renoncer. 

La conférence annuelle de Bilderberg n’est la tasse de thé ni de nos salariés, ni de nos sociétaires. Pour être tout à fait clair, ils en ont assez des investissements hasardeux ! Les salariés du Groupe préféreraient voir revaloriser leurs salaires fixes, continuer à bénéficier de garanties conventionnelles de bonne qualité, travailler sur la base de cadences plus humaines que celles que tente de leur imposer Jean-Luc Vergne (et consorts), servir leurs clients en fonction de l’intérêt de ces derniers et pouvoir sortir du bureau à une heure décente.

Voilà tout.

Le SNP-Force Ouvrière n’aura de cesse de le marteler dans les semaines et mois à venir, quitte à être le poil à gratter du directoire de BPCE. Nous sommes parfoisirrévérencieux vis-à-vis de nos dirigeants. Mais ne le méritent-ils pas ?

Vous pouvez compter sur FO!

Bruno AGUIRRE

Bruno AGUIRRE
Secrétaire Général du SNP-FO Caisses d’Epargne