Skip to main content

Au sommaire dans ce numéro :

Page 2 :           Edito

Page 3 :           Billet d’actualité
                      Lumière !

Page 4-5:           RELATIONS SOCIALES
                      Nos pierres d’achoppement

 Page 6-7:         DOSSIER
                      « La nouvelle CNCE »

Page 8-9-10-11: CONDITIONS DE TRAVAIL
                       Écureuil Europe 2003
                       Nouveau Concept Agence
                       Les Forçats du Chiffre

Page 12-13:       SUPPORTS
                       Fusions informatiques

Page 14-15:           Et des CLAQUES !
                       Pour Nicole Notat
                       et le vilain Bruno Mettling

 Page 16:          VOTEZ FO !

Téléchargez « DÉCLIC » N°14

L’Édito

Gageons que le pire a rendu le meilleur nécessaire !

LES PRINCIPAUX ACQUIS STATUTAIRES PRÉCÉDENTS, négociés et signés pour la plupart par FO en 1985, ont expiré le 22 octobre 2002. La seule question qui se pose donc aujourd’hui est : comment s’y prendre pour reconstruire un nouveau dispositif conventionnel compte tenu du rapport de forces actuel ? Si les uns et les autres se montraient un peu raisonnables, si par exemple nos patrons acceptaient de laisser leurs egos et leurs plans de régression sociale au vestiaire, si nos homologues mettaient eux aussi de côté leur obstination, nous aurions de vraies raisons de penser que l’on peut enfin commencer à rebâtir…

Force Ouvrière est d’abord tombée d’accord sur les classifications, car les salariés avaient besoin de lisibilité sur leurs métiers ainsi que sur leurs potentiels de progression. Ensuite il conviendra d’élaborer une grille de salaires minimaux, puis de nouveaux mécanismes de rémunération, dont l’avancement dans l’emploi, la promotion ou la prise en compte de l’effort de formation ainsi que des acquis professionnels. Enfin, ces conditions réunies, une part de salaire supplémentaire variable, codifiée, à dimension collective, adaptée à la culture des personnels du réseau des Caisses d’Épargne, pourrait y trouver tout naturellement sa place. La balle est désormais dans le camp de ceux qui ont pris l’initiative de détruire ce qui existait sans proposer une réelle contrepartie en termes de garanties collectives.

S’agissant de Force Ouvrière, nous n’avons jamais pratiqué la politique de la chaise vide. Nos dossiers ont toujours été prêts ; nos demandes connues et explicitées, nos arguments aussi. FO incarne la troisième voie, celle qui n’implique ni le renoncement, ni la démagogie et encore moins l’opposition systématique. Néanmoins, nous avons du mal à nous faire entendre car nous vivons une époque qui ne facilite pas l’analyse. Tout va très vite et, malheureusement, ce sont souvent les clichés qui prévalent, « la communication » comme on dit. Soyons clairs, nous ne sommes pas les béni-oui-oui que les dirigeants de la CNCE espéraient. Nous nous situons aux antipodes, à vrai dire, du syndicalisme d’accompagnement qu’ils appellent de leurs voeux, lequel ne doit surtout pas être confondu avec le réformisme sans complaisance de Force Ouvrière. La contestation permanente, notamment à caractère politique, n’a jamais servi non plus les intérêts de la classe ouvrière, bien au contraire ! Voilà pourquoi, l’indépendance est notre profession de foi et la pratique contractuelle mâtinée d’un esprit de novation notre moyen principal pour défendre les intérêts matériels et moraux des salariés. Une lumière luit dans les ténèbres des relations sociales de ce Groupe. Elle se nomme Force Ouvrière ! 

Bruno AGUIRRE

Bruno AGUIRRE
Secrétaire Général du SNP-FO Caisses d’Epargne